La Ville des mots est un projet proposé aux communes de la Communauté française, avec une priorité aux communes disposant d'un centre culturel reconnu, selon les principes de partenariat définis plus bas.
Qu’est-ce qu’une Ville des mots ?
Depuis 1996, une ville de la Communauté française de Belgique est choisie chaque année comme lieu-pivot de La langue française en fête, et accueille un ensemble de manifestations et de projets culturels qui font vivre la langue sur un mode ludique, créatif et festif. Pendant une semaine, cette ville devient la « Ville des mots ». Mons (1996), Huy (1997), Braine-l’Alleud (1998), Dinant (1999), Tournai (2001), Namur (2002), Watermael-Boitsfort (2003), Habay (2004), Nivelles (2005), Mouscron (2006), Liège (2007), La Louvière (2008), Bruxelles (2009), Marche (2010), Verviers (2011) se sont ainsi prêtées au jeu.
La « Ville des mots » invente le français de deux manières :
La Ville des mots illustre l’esprit de La langue française en fête : mobiliser toutes les énergies autour d’un projet fédérateur. Le succès de l’opération dépend en effet :
En outre la Ville des mots est invitée à redynamiser chaque année le tissu local autour de La langue française en fête. Dans ce cadre il lui est loisible également de rejoindre le réseau des anciennes Villes des mots qui développent des activités d’animation et de diffusion communes à toutes les villes. Ce réseau bénéficie d’un soutien annuel de la Communauté française.
Principes du partenariat
1. La commune et le centre culturel adhèrent aux objectifs de La langue française en fête et du projet « Ville des mots » fixés ci-dessus.
2. Le centre culturel s’engage :
3. Le centre culturel coordonne et met en place le projet « Ville des mots » et devient l’interlocuteur principal de la Communauté française – Service de la Langue française.
4. Disposant d’une bonne connaissance du terrain socioculturel et d’un bon contact avec ce tissu local, le centre culturel s’engage à développer des partenariats et à travailler à l’élaboration du projet en collaboration avec le tissu local associatif et scolaire et le réseau public de la lecture, partenaire privilégié de cette opération.
5. Le centre culturel s’engage à développer des projets répondant aux objectifs de l’opération tels que développés dans le préambule. Les projets concernent tant le volet animation que le volet diffusion :
6. Dans le cadre du projet « Ville des mots », la commune et le centre culturel s’engagent à veiller à la cohérence et l’harmonisation de leurs communications avec celles de la Communauté française. Ainsi, dans toutes leurs communications, la commune et le centre culturel mettent en évidence que le projet « Ville des mots » s’inscrit dans l’opération « La langue française en fête » qui se déroule dans toute la Communauté française. La commune et le centre culturel reprendront dans toutes leurs communications :
7. Pour la cohérence de l’image de l’opération, la commune et le centre culturel s’engagent à utiliser exclusivement les affiches de la Communauté française. La Communauté française s’engage à tirer à sa charge et dans le format qu’elle définit des affiches portant la mention de la « Ville des mots ». Ce tirage ne dépassera cependant pas 4.000 affiches. Le centre culturel sera consulté sur le choix du visuel de l’affiche.
8. La Communauté s’engage à communiquer avec la presse sur le projet « Villes des mots » dans le cadre de La langue française en fête. Elle s’engage à promouvoir le projet du centre culturel à travers l’internet et à travers la réalisation d’un dossier de presse. Pour l’y aider, la commune et le centre culturel s’engagent à finaliser une première communication de leur programme d’activités fin décembre de l’année précédente afin de permettre à la Communauté française une sensibilisation dans les délais requis par la presse périodique.
9. La commune et le centre culturel s’engagent à informer régulièrement la Communauté française - Direction de la Langue française de la programmation des activités d’animation et de diffusion et de leur évolution au fil des mois. La Communauté française s’engage à encadrer la «Ville des Mots» sur le contenu de l’opération.
10. La Communauté française s’engage à verser au centre culturel une subvention d’un montant de 30.000 euros. La commune et le centre culturel s’engagent à trouver un financement complémentaire au moins égal à 26.000 euros, qu’il provienne d’autres pouvoirs publics (commune, province, autres départements ministériels, etc.) et/ou de partenaires privés dont les activités sont compatibles avec une campagne menée par les pouvoirs publics. La subvention sera payée en deux tranches de 85% et 15%. La deuxième tranche est payable sur base des justificatifs, ainsi que d’un bilan moral et financier faisant notamment état de toutes les recettes et de toutes les dépenses, et qui sera déposé avant le 30 novembre de l’année de la fête.
11. Dans le cadre de la fête, le centre culturel participera, le cas échéant, à l’organisation d’activités dans le cadre d’accords de coopération bilatéraux ou multilatéraux de la Communauté française avec d’autres pays francophones, comme par exemple des activités d’échange avec la « Francoville » québécoise. La Communauté française informera le centre culturel des projets de coopération programmés dans ce cadre.
12. Le centre culturel pourra chaque année ultérieure redynamiser l’action et organiser des activités autour de la langue française aux environs du 20 mars. A ce titre, il lui est loisible de rejoindre le réseau des anciennes « Villes des mots » et de développer avec elles des activités communes. Dans le cadre de ce réseau, le centre culturel peut recevoir un soutien financier de la Communauté française.